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La démocratie n’est pas une pratique nouvelle en Afrique. Cependant, avec le développement de l’Etat moderne, les institutions traditionnelles du continent se sont vues absorber ou presque par une nouvelle pratique qui s’y est invitée à savoir les élections. Votre écrivain Moussa Sanon en parle dans sa troisième œuvre.
Selon lui, l’arbre à palabre, principale expression d’antan de cette démocratie du consensus, s’est affaibli pour se réduire à un organe ordinaire, semi-traditionnel ou semi-administratif, voire à une simple coutume.
La démocratie à l’occidentale venue pour le remplacer n’a toujours pas réussi à faire mieux dans beaucoup de pays.
Au Burkina Faso et bien ailleurs en Afrique, elle apparaît alors bien souvent comme un mirage, de la poudre aux yeux, en promouvant les fraudes électorales, la corruption, la mal gouvernance ou encore le pillage des deniers publics et en freinant le développement économique et social.
Des élections, ils s’en suivent à chaque fois ou presque des coups d’Etat où l’armée vient à la rescousse du peuple en prenant les choses en main pour dit-on « mettre de l’ordre » dans la maison.
Entre coups d’Etat et élections : le nouvel arbre à palabre de la démocratie au Burkina Faso…, c’est la problématique sur laquelle se penche ce livre.
La démocratie n’est pas une pratique nouvelle en Afrique. Cependant, avec le développement de l’Etat moderne, les institutions traditionnelles du continent se sont vues absorber ou presque par une nouvelle pratique qui s’y est invitée à savoir les élections.
L’arbre à palabre, principale expression d’antan de cette démocratie du consensus, s’est affaibli pour se réduire à un organe ordinaire, semi-traditionnel ou semi-administratif, voire à une simple coutume. La démocratie à l’occidentale venue pour le remplacer n’a toujours pas réussi à faire mieux dans beaucoup de pays.
est un passionné de l’écriture. Après un parcours scolaire ponctué en 1998 par un baccalauréat série D (Mathématiques et Sciences de la nature), il embrasse des études supérieures en Sciences de la Vie et de la Terre.
Mais très vite, au bout d’une année académique, il fait défection pour la filière Communication et Journalisme.
Aujourd’hui, Analyste politique et Enseignant, ce titulaire d’une maîtrise en Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication de l’université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou au Burkina Faso et d’un Master 2 en Nouvelles Pratiques Journalistiques de l’université Lumière Lyon 2 en France est depuis 2007 un cadre du Ministère burkinabè en charge de la Communication élevé en 2022 au grade de Chevalier de l’Ordre du Mérite des Arts, des Lettres et de la Communication et qui a rejoint en 2023 le Conseil Supérieur de la Communication (CSC), l’instance de régulation des médias et de la communication au Burkina Faso.
Avec cet ouvrage, sa troisième publication, il a plus que jamais rejoint le cercle des écrivains-journalistes burkinabè, dont l’illustre Norbert Zongo assassiné en 1998.
SYAINFOS