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Bobo-Dioulasso : Face à l’occupation illégale des espaces verts, le PDS Laurent K. KONTOGOM passe à l’action

Le mercredi 5 février 2025, le président de la délégation spéciale communale (PDS) de Bobo-Dioulasso, M. Laurent K. KONTOGOM, accompagné des services techniques de la mairie et du PDS de l’arrondissement n°2, a mené une visite de terrain dans les quartiers de Yégueré et de Bobo 2010. L’objectif de cette descente était d’évaluer l’ampleur des constructions anarchiques édifiées sur des domaines publics, en particulier sur des espaces verts et des trames réservées à la végétalisation urbaine.

Selon une publication officielle de la direction de la communication et des relations publiques de la commune, cette initiative visait dans un premier temps à sensibiliser et à alerter les propriétaires des édifices concernés, en les exhortant à libérer volontairement les lieux occupés illégalement. Cependant, au regard de la prolifération des occupations illicites, les autorités communales semblent désormais résolues à prendre des mesures coercitives pour restaurer l’ordre et préserver ces espaces dédiés à l’embellissement et à l’équilibre écologique de la ville.
Un phénomène de spoliation bien enraciné

Le phénomène de l’occupation illégale des espaces verts n’est pas nouveau à Bobo-Dioulasso. Dans presque tous les arrondissements de la commune, ces zones censées servir de poumons verts ont été détournées de leur vocation première à la faveur de transactions opaques. Nombre d’anciens élus municipaux auraient, selon plusieurs sources concordantes, "cédé" ces terrains à des promoteurs privés, au mépris des règles d’urbanisme et de l’intérêt général.

Dans l’arrondissement n°5, un établissement d’enseignement secondaire a ainsi été construit sur un espace vert situé au secteur n°17. Ledit site, initialement utilisé comme lieu de culte par une communauté religieuse, s’est progressivement transformé en infrastructure scolaire, sans qu’aucune régularisation foncière ne soit opérée.

Dans l’arrondissement n°4, une société commerciale a, quant à elle, érigé ses bureaux sur un espace vert du secteur n°24, tandis que dans ce même secteur, des habitations ont vu le jour sur une trame verte, compromettant irrémédiablement l’aménagement urbain prévu dans cette zone.
Un recensement des espaces spoliés initié par la présidence

Face à l’ampleur du phénomène, le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, avait, lors d’un de ses séjours à Bobo-Dioulasso, instruit les autorités municipales de procéder à un recensement des espaces verts et des domaines communaux illégalement occupés. Ce travail d’inventaire avait été initié sous la mandature de l’ancien PDS, Adama Bidiga, et les conclusions de ce rapport ont été transmises aussi bien à la présidence du Faso qu’au parquet de Bobo-Dioulasso.

Dès lors, la destruction des constructions érigées illégalement sur ces espaces semble inévitable. Il revient désormais au PDS Laurent K. KONTOGOM et à son équipe de mener à bien cette mission délicate, qui s’annonce à la fois technique et politiquement sensible.
Vers une reprise en main rigoureuse du foncier urbain

La municipalité de Bobo-Dioulasso semble ainsi déterminée à restaurer la légalité et à faire respecter les règles d’urbanisme, dans un contexte où la préservation des espaces verts est devenue un enjeu majeur pour l’aménagement durable des villes.

Toutefois, cette entreprise nécessitera une volonté politique sans faille, un accompagnement juridique rigoureux et une mobilisation accrue des services techniques de la mairie. En attendant, les propriétaires des édifices concernés pourraient encore bénéficier d’un ultime sursis pour procéder à des évacuations volontaires, avant l’application stricte des mesures de démolition qui s’annoncent inéluctables.
 

Sya Infos

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